Réflexions sur le don d'organes

Réflexions sur le don d'organes

Réflexions sur le don d'organes

L'Association nationale des greffés cardiaques et pulmonaires a pour objectif de promouvoir et valoriser le don d'organes et de tissus humains. bénévole. anonyme et universel par des actions concrètes de témoignage et de communication. Cette rubrique vous propose quelques pistes de réflexion... à vous de choisir !

"Dons d’organes. dons de vie""D’une vie… à l’autre". "N’emportez pas votre coeur au paradis… on en a besoin ici !" ou encore "… et si vous en parliez avant" sont quelques slogans qui invitent à une réflexion sur le don d’organes.

  • "Dons d’organes. dons de vie" nous rappelle que la médecine moderne permet le remplacement d’organes usés ou détruits par la maladie et que la transplantation n’est possible que s’il y a d’abord don d’organes.
  • D’une vie… à l’autre" et "N’emportez votre coeur au paradis… on en a besoin ici !" nous rappellent que le don d’organes est le plus souvent associé à la mort du donneur et que le don peut être associé au transfert de vie. Je perds la vie. mais je permets à d’autres de bénéficier d’une vie nouvelle grâce à un de mes organes que le chirurgien leur greffera.
  • "… et si vous en parliez avant" nous conseille de parler avec nos proches de cette mort accidentelle qui pourrait faire de nous le donneur de coeur. de poumons. de reins. de foie… un décès peut ainsi sauver plusieurs vies menacées ou gâchées par un organe défectueux. 
  • Pour les proches. accepter le prélèvement d’organes sur un être cher qu’ils viennent de perdre est extrêmement difficile. Connaître la position du défunt en faveur du prélèvement d’organes parce qu’il en a parlé de son vivant facilite l'acceptation du prélèvement... ce don d'organes souhaité par le défunt affirme sa solidarité et sa générosité vis-à-vis de ses pairs.

En Belgique, on peut éviter à ses proches l’interpellation douloureuse par une équipe médicale qui doit s’assurer qu’il n’y a pas d’opposition au prélèvement d’organes. En effet, toute personne âgée d'au moins 18 ans peut exprimer son consentement (ou son refus) au prélèvement d'organes après sa mort.  Il suffit de se rendre à l'administration communale et d'y remplir un formulaire ad hoc. Ce souhait est alors enregistré par le ministère de la Santé publique, dans une banque de données que les centres de transplantation doivent consulter avant de procéder à un quelconque prélèvement.

Si la majorité de la population belge se donnait la peine d’exprimer son adhésion au don d’organes, bien des difficultés seraient épargnées aux proches du défunt, beaucoup de temps serait gagné par les équipes médicales qui coordonnent ces dons d’organes et bien des vies seraient sauvées.

Fin 2003, sur 10 millions de Belges, on relève ± 22.000 consentements explicites pour ± 194.000 refus explicites : en d'autres termes, 2.16 Belges sur mille se sont exprimés dont 1/10 en faveur du prélèvement d'organes après leur décès.

Au 31 mai 2007, 68.286 personnes étaient officiellement candidates au don d'organes... contre 191.249 opposées à ce que l'on prélève leurs organes, une fois leur mort cérébrale déclarée.

Avril 2008 La Belgique fait partir des bons élèves des pays européens en matière de don d'organes. 
Les différentes actions menées auprès du public ont permis de passer à 79600 accords pour le prélèvement d'organes, les oppositions restant stables. 
Des démarches plus spécifiques ont été adoptées sous le nom de projet GIFT. La détection des donneurs dans les unités de soins intensifs est aussi fondamentale. En 2008, plus de 85 hôpitaux se sont portés volontaires.

Le 16 décembre 2009, 100.011 citoyens ont enregistré leur consentement au don d’organes auprès de leur commune. Le cap des 100.000 enregistrements est donc franchi !

En 2014, 128.000 personnes sont répertoriées dans le registre de la population comme donneurs d’organes !
Le nombre total de transplantations d'organes était de 873 en 2013, ce qui représente une légère diminution (- 7%) par rapport à l'année 2012, selon des chiffres transmis mardi par le SPF Santé publique. Les greffes de poumons (-16%) et de reins (-7%) ont été moins nombreuses, tandis que les transplantations de foies ont augmenté (+ 6,5%). Quant aux candidats receveurs, ils étaient 1.141 à être inscrits sur une liste d'attente en 2013. La liste d'attente apparaît ainsi stable par rapport à 2012, où 1.138 patients attendaient un organe. Le SPF note un point positif important: le nombre de décès parmi ces receveurs en attente a tendance à diminuer. Il a chuté de 13% de 2012 à 2013, indique le communiqué.